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Prince, tout un symbole: Introduction.

  • Photo du rédacteur: Virginia
    Virginia
  • 7 juin 2023
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 oct. 2023

Le 7 juin 1993, le jour de son 35ème anniversaire, le monde de la musique est ébranlé ! Prince change de nom et opte officiellement pour se faire reconnaître par un symbole qui alors n'a pas d'appellation et qui plus est, est imprononçable ! Prince ou plutôt O(+> révolutionne une fois de plus son image en ajoutant une nouvelle lubie à son mythe. Du moins, c'est ce que beaucoup croyaient à cette époque…


Quant à moi, le 7 juin 1993, je réjouissait mes parents d'être en vie et en bonne santé très exactement 4 mois et 45 heures après ma deuxième naissance du jour.

En effet, deux massages cardiaques auront été nécessaires pour que je vois l'aube une deuxième fois.

Aussitôt au monde, aussitôt prénommée. Affublée d'un affreux bracelet en plastique trop grand pour tenir à mon minuscule poignet, mes 45 centimètres perdus et nageant dans un énorme pyjama, luttant pour aller vers la lumière. Merci mais j'ai déjà donné ! Un petit coup de main ?

Née prématurément. Maman ayant écouté Diamonds And Pearls en boucle, depuis le mois d'octobre, il était tout naturel que j'eusse eu l'envie de sortir pour appuyer sur le bouton "piste suivante" plus tôt que prévu. Je la soupçonne de ne jamais être allée plus loin.


Des grands yeux bleus grimacieux, des cheveux d'ébène comme Maman et une jolie peau toute brune et naturellement halée comme...Oui, Papa étant blanc comme un cachet à la crinière et la moustache rousse, ça n'a pas pris longtemps aux infirmières pour qu'elles lancent des regards en coin à Maman à chacun de leur passage en chambre. On découvrira finalement qu'il ne s'agissait que de la jaunisse. Adieu joli teint de soleil ! Tu me manqueras beaucoup !


Lui est donc devenu O(+> et moi Virginie.

Je suis moi-même passée à un cheveu de me voir octroyer un prénom royal : Elisabeth. Dieu merci, Princesse ne figurait pas dans la liste.


Si je parle de mon expérience de vie personnelle, c'est parce qu'il ne s'agit pas d'un hasard.

Depuis que j'ai vu ce symbole, j'en ait été interpelée. Peut-être était ce dû au fait que j'ai suivi des études de latin et grec ancien qui m'ont amenée à étudier la mythologie grecque et romaine, mais aussi des études d'arts plastiques qui m'ont fait découvrir la Mésopotamie et l'Egypte un peu plus ou encore un penchant pour les sciences occultes. Mes mentors d'une certaine époque ayant été Buffy, Sabrina et les sœurs Halliwell…



Même si j'ai longtemps porté cette drôle de sensation dans un recoin de mon esprit que les tatouages des fans de Prince représentant ce symbole faisait très marque déposée au fer rouge comme pour le bétail et que je n'ai pas pour habitude de considérer n'importe quelle personne qui l'arbore comme un allié, je trouve ce glyphe assez fascinant dans sa composition et sa représentation.

Après en avoir appris d'avantage, l'avoir décortiqué et analysé, je lui trouve pleins de choses qui me correspondent ou qui font sens avec moi également qu'avec lui.


Assez étrangement, quand j'ai fait mon entrée à l'école maternelle, à la moitié des années 90, nos institutrices ne nous faisaient pas écrire notre prénom sur nos travaux et bricolages.

Elles nous avaient attribué à chacun et chacune un "symbole" avec lequel l'on devait signer nos créations et réalisations. La représentation de fruits pour la plupart…

Je n'ai jamais compris pourquoi et comment cette idée leur était venue. Il aurait eu été plus juste de nous apprendre à écrire notre prénom plutôt que de nous obliger à dessiner notre symbole partout !

Naturellement, je n'avais aucune idée qu'au même moment, ma coqueluche faisait la même chose, ce qui en déroutait plus d'un. Ah ! Ah !


Aujourd'hui encore, c'est resté et je m'en souviens parfaitement parce que cette chose me hantait ! A la maison, j'écrivais mon prénom mais à l'école, à l'extérieur, je me sentait dépersonnalisée.

J'avais aussi beaucoup de mal à dessiner ce que l'on m'avait attribué si bien que par moment, l'institutrice le faisait elle-même. Étrange de savoir que même elle s'obstinait à dessiner ce fruit alors qu'elle pouvait simplement écrire mon prénom.


Je me demande même si au-delà des moqueries, ce ne serait pas pour cette raison que j'ai grandi en le détestant. Je n'aimait pas les objets nominatifs et personnalisés non plus. Je demandais toujours à mes parents de m'acheter des colliers avec des sujets de dauphins remplis d'eau dans lesquels les artisans écrivaient les noms sur un grain de riz qu'ils plaçaient à l'intérieur mais je ne voulais pas qu'ils écrivent mon prénom. A la place, je choisissait les prénoms de mes idoles ou ceux de mes amoureux !



Les autres petites filles avaient des prénoms plus courts et qui sonnaient plus joliment que le mien; Laura, Céline, Camille…


On leur avait attribué de jolis fruits à elles. Des fruits rouges; fraise, cerise, framboise, etc.

Et moi dans tout ça ? J'avais écopé de la poire.

Pourquoi ? Un fruit vert et brunâtre, que personne n'aimait et qui plus est, terriblement difficile à dessiner !

Les enfants sont cruels et déjà à cet âge, ce petit dessin de fruit, ce symbole inoffensif avait commencé à créer un gouffre entre moi et le reste du monde.

La fille bizarre que l'on faisait semblant d'oublier en jouant à cache-cache dans la cours de récré ou peut-être ne faisaient ils pas semblant. La bonne poire !


A l'âge de 6 ans, je suis passée de l'autre côté du mur de la cour de récré de mon école villageoise. Avec une petite longueur d'avance. Je savais lire, je connaissais quelques mots anglais, quelques autres d'espagnols et je savais parfaitement écrire mon prénom.


Avec le temps et l'acquisition de connaissances, j'ai fini par me réconcilier avec ce fruit.

La poire symbolise de par sa forme et son goût sucré et légèrement acidulé, la féminité. Elle est associée à diverses divinités comme Héra, épouse du Grand Zeus, Aphrodite, déesse de la beauté et l'amour et enfin Pomona, déesse des jardins et des récoltes, représentant ici l'abondance et la fertilité.

Fruit de l'Arbre de Vie et de la Connaissance font ainsi qu'il est également l'une des représentation du Fruit Défendu. Ca tombe bien, je suis allergique aux pommes.





Un jour, pour le fun, j'ai pensé réinventer ce symbole avec lequel j'aurais pu créer un logo et signer mes œuvres avec.

Mais je suis malheureusement tombée dans une impasse créative de violation de marque déposée quand je me suis rendue à l'évidence que j'aime ; le soleil, les Energies Masculines et Féminines en harmonie et que ma mère, fane de l'Égypte Antique et ses mystères a rempli d'objets et de bouquins la maison quand j'étais petite. Il y a encore pas mal de traces ici. En faisant du rangement, je tombe sur des figurines et des bijoux de scarabées, de Toutankhamon, Néfertiti etc...


La liste de mes préférences et influences était donc trop semblable que pour pouvoir être radicalement différente.

J'ai bien essayé les chiffres mais j'aime assez le 7 aussi en rapport avec l'éducation et la famille, mon grand-père étant obsédé par le chiffre 7.


Dans sa garde-robe, il y avait 7 chemises blanches, 7 cravates.

Chaque combinaison, comme par exemple celle de sa carte bancaire devait être égale à 7.

Lorsqu'il travaillait, sur son bureau devait figurer 7 stylos.

7 scampis dans son assiette une fois à table.

Je me souviens d'une fois où je l'ai accompagné au centre commercial parce qu'il devait se choisir un nouveau numéro de portable. Il a forcé le vendeur à imprimer plusieurs pages de numéros différents jusqu'à ce que la somme des chiffres soit égale à 7 et pas avant.

Mon grand-père habitait au


Du coup, je me suis dit que j'allais plutôt chercher du côté de mon signe astrologique mais peu importe dans quel sens on tourne le symbole du signe Poissons, ça fait toujours 69 alors…


Mais il y a toujours les ascendants et les descendants ! Tout n'était pas perdu ! Ascendant Sagittaire.



Mouais. Fausse bonne idée. Mon Descendant ? Gémeaux. OK on arrête là.

Enfin tout ça pour longuement exposer le fait que parfois, même en essayant très fort, je ne peux pas me détacher complètement de Prince. C'est peut-être le subconscient qui veut ça et qui s'arrange à mon insu de me faire voir où expérimenter ce que je ne cherche pas ou c'est peut-être tout simplement voué à l'être ainsi. Pour combien de temps ? Aucune idée. Mais jusque ici, je profite de la balade.



Dans la partie suivante de cet article, vous l'aurez deviné, comme le sort qu'ont subi les 7 vénérables scampis, je décortique le "Symbol".

 
 
 

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